Tous les jours nous baignons dans des environnements pensés par des designers, le design est omniprésent, sans pour autant qu’on s’en rende vraiment compte. Notre quotidien se nourrit du fruit de milliers de designers s’étant succédés à la réflexion de tout ce qui nous entoure, nos habits, nos lunettes, notre coupe de cheveux, le smartphone que nous éfleurons, la carte du menu que nous décryptons, l’assiette et la disposition des aliments, l’ordre de service, le terminal de paiement, la scénographie du restaurant, son emplacement, le parcours pour y accéder, etc… Nous n’y faisons plus attention, et tant mieux, parce qu’à trop vouloir s’y attarder, nous risquons le tournis, tant il nous entoure,pour un mal ou pour un bien.

Nous sommes tous designers, dès l’instant où nous essayons de nous simplifier la vie, de simplifier nos contraintes ou celles de nos concitoyens, nous participons à cette formidable démarche d’élévation que peut devenir le design. Et c’est bien là la difficulté, puisque nous sommes tous des designers en puissance, où démarre l’expertise, le savoir-faire, le métier du designer. Et puis du design, on en a mis à toutes les sauces, design produit, design graphique, webdesign, design social, design humanitaire, et j’en passe. Normal, puisque le design est partout.

Le design est à la fois quotidien et révolution, quotidien puisqu’il évolue par petites touches chaque fois qu’on déplace un objet sur son bureau, qu’on range différent une pièce ou les fichiers de son ordinateur, chaque fois qu’on gribouille sa liste de course de manière plus logique pour gagner du temps… et révolution parce que certains changements si évidents bouleverse nos façons de faire, de penser, d’être…

La différence, je crois, réside dans le fait d’être ou non conscient de notre place dans la société, certains ne vivent que pour améliorer ou transformer le quotidien, d’autres s’y conforment parce qu’ils le veulent bien, parce qu’ils aiment qu’on leur propose de nouvelles choses ou simplement parce que suivre le mouvement général ne leur pose aucune espèce d’inconfort.

Et vous, aimez-vous changer le monde ou aimez-vous le voir changer et en accompagner le mouvement ? En fonction de votre réponse vous saurez si vous êtes designer ou pas… et puis, n’est-il pas temps de vivre un nouveau model de design

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